Néphrectomie cytoréductive

La néphrectomie cytoréductive est généralement pratiquée dans le cas d'une tumeur rénale maligne qui a envahi la veine rénale, entraînant une thrombose néoplasique. L'objectif de la néphrectomie radicale est d'enlever la masse tumorale entourée de tissus sains afin de réduire le risque que des cellules cancéreuses restent dans le champ opératoire, ce qui serait responsable de récidives, c'est-à-dire de la reformation de masses tumorales à l'endroit où se trouvait le rein.

La néphrectomie radicale consiste à enlever le rein et la glande surrénale, ainsi que la graisse périnéale et la gaine externe de cette dernière, appelée fascia de Gerota, et le thrombus néoplasique (certaines tumeurs peuvent avoir la particularité d'envahir la veine cave de manière endoluminale, entraînant une thrombose néoplasique dans une direction ascendante le long de la veine cave jusqu'à l'oreillette droite). En résumé, le rein, la glande surrénale et les structures qui les entourent sont enlevés en un seul bloc avec l'ablation de la veine rénale avec le thrombus et l'éventuelle ablation partielle/total de la paroi de la veine cave. Enfin, les ganglions lymphatiques rétropéritonéaux sont également retirés, en fonction du côté du néoplasme, pour une bonne stadification de la maladie. Cette opération implique une incision abdominale antérieure, allant de sous le sternum à quelques centimètres sous l'ombilic.