Lithotripsie extracorporelle (ESWL)
Qu'est-ce que c'est?
La lithotritie extracorporelle par ondes de choc (ESWL) est une procédure non invasive pour le traitement des calculs rénaux et urétéraux.
Quand cette intervention est-elle indiquée ?
Selon les directives de l'Association européenne d'urologie (EAU), la lithotripsie extracorporelle peut être proposée comme traitement de premier choix pour les calculs urétraux jusqu'à 5 mm et les calculs rénaux jusqu'à 2 cm. Cependant, certains facteurs rendent le succès du traitement transcorporel improbable, comme la présence d'un calcul très dur (unité Hounsfield > 1000), une distance entre la peau et le calcul > 15 cm, une anatomie du rein peu propice à l'expulsion spontanée des fragments résiduels (par exemple un angle pelvien > 10 cm). (par exemple, grand angle pelvien-infundibulaire, perfusion étroite, calice long), mauvaise utilisation du lithotripteur. Chacun de ces facteurs a une influence significative sur la nécessité d'une re-suture et sur la possibilité d'obtenir une remédiation complète. Chaque cas doit donc être évalué individuellement afin de planifier le meilleur traitement pour le patient.
Comment est-il exécuté ?
La lythotripsie extra-corporelle par ondes de choc (ESWL) est une procédure non invasive pour le traitement des calculs rénaux et urétraux. Elle utilise un instrument, le retriever, qui émet des ondes de choc acoustiques à haute énergie qui traversent les tissus de l'extérieur vers l'intérieur du corps. Ces ondes de choc se concentrent sur le calcul et le fragmentent en petits fragments qui peuvent être expulsés spontanément dans l'urine. Cette procédure est généralement bien tolérée par les patients et ne nécessite aucune sédation et/ou analgésie.
Plus d'une séance peut être nécessaire pour obtenir une fragmentation optimale des calculs. Il n'existe pas de consensus clair sur le nombre de sessions et le temps qui doit s'écouler entre une session et la suivante. La fréquence optimale d'émission des ondes de choc pour obtenir un bon traitement est de 1/1,5 Hertz.
Récupération
L'intervention, qui dure en moyenne 30 minutes, est normalement réalisée en ambulatoire, et ce n'est qu'en cas de complications qu'il peut être nécessaire de passer à une hospitalisation ordinaire.
Complications à court terme
Les complications liées à la chirurgie urétérale et extracorporelle peuvent être:
- Génération de fragments résiduels qui s'empilent sur l'uretère (Steinstrasse) (4-7%);
- Repousse des fragments résiduels (21-59%);
- Colique néphrétique (2-4%);
- Bactériurie (7,7-23%);
- Septicémie (1-2,7 %);
- Hématome rénal symptomatique (<1%);
- Hématome rénal asymptomatique (4-19%).
Complications à long terme
Il existe un certain nombre d'études établissant un lien entre l'apparition du diabète et de l'hypertension après un traitement ESWL, mais aucune relation claire de causalité n'a été démontrée.
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